Des Départs (Dédé!!)

Today's legendary moment...

was in fact last monday, or, to be accurate, the sunday before that monday. Ce dimanche 7 septembre donc, fut le début de tout. Fiat viaticum! tonna Dieu de son tonitruant silence, et l'argent kerviela à flots dans ma bourse, puis dans l'actif circulant de la société Finnair.
Car c'est donc cette compagnie finlandaise que je décidai d'affréter pour mon périple nippon, car j'avais toujours voulu visiter la Finlande (une escle était prévue à Helsinki), hum mais surtout parce que c'était vraiment la moins chère^^.
Le voyage commença donc le 7 septembre lorsque je me levai à 5h, après une nuit courte.. très courte. Il faut dire que les préparatifs de la veille avaient été rallongés par mon goût légendaire pour la procrastination. Et donc ce fameux 7 septembre, à 6h exactement (modulo le retard Hallinger), la fringante voiture familiale quitta en trombe le pittoresque Plappeville, sous un orage qui augurait mal du voyage qui débutait, mais qui était sans commune mesure avec le lourd climat qui régnait dans la voiture (non là j'invente - qui a dit que ce blog ne faisait pas la part belle à l'auto-fiction ?).
Et donc quelques trois heures plus tard, Charles de Gaulle en vue, un magnifique parking à plusieurs étages qui préfigurait bien l'architecture japonaise, deux heures d'attente dans l'aéroport, où ma valise à 21,5 kg (au lieu des 20 autorisés) passa sans encombre le guichet d'embarquement. Le moment d'embarquer sonne soudain dans le cortex des personnes concernées, embrassades de circonstances avec la famille réunie, mais pour qui tout cela ressemble à s'y méprendre à l'un des innombrables départs qui ont ponctué mes quatre dernières années - ou peut-être fus-je le seul à le ressentir ainsi.
C'était seulement la deuxième fois que je prenais l'avion, et la première qu'ils étaient aussi gros. D'abord un petit A321, puis un A340 à partir d'Helsinki. C'était aussi la première fois que je prenais un avion qui avait plus d'une heure de retard à cause de problèmes informatiques, et que je devais courir à travers l'aéroport à Helsinki pour ne pas rater la correspondance). Les hôtesses de l'air était pas terribles, plutôt vieilles (enfin tout est relatif bien sûr) et austères, mais bon, elles faisaient correctement la chorégraphie pathétique consistant à indiquer toutes les issues de secours. On aurait dit un remake de YMCA. Sinon niveau occupations, jusqu'à Helsinki j'étais à côté d'un couple de jeunes français - un gars et une fille, mais bon, ils étaient pas ensemble, vu que le gars semblait pd - qui allaient en fait travailler un an en Nouvelle Calédonie.. la classe quand même !! et donc ils allaient passer juste une journée à Tokyo pendant le trajet. Dans le second avion, j'étais à côté d'un Finlandais tout pourri qui parlait pas, mais bon y avait pas mal de bons films proposés. J'en ai profité pour regarder cette connerie de Kung Fu Panda... C'était sans doute pas le meilleur choix que j'ai fait dans ma vie.
L'autre truc marrant dans l'avion c'était les repas quand même. J'avais droit à mon repas spécial diabétique, mais j'avoue que j'ai pas vu une grande différence niveau diététique avec celui des autres. Enfin bon, on apprécie l'attention.
Et donc de fil en aiguille, après une nuit atroce, mais heureusement courte, pendant laquelle le sommeil ne semblait plus n'être qu'un concept philosophique post-moderne hors d'atteinte du citoyen lambda, je finis par apercevoir les magnifiques rivages nippons, bordés de petites îles feuillues, les côtes constellées de petits villages - loin de l'image d'Epinal des cités grises monstrueuses de la mégalopole tokyoïte -, les montagnes escarpées et si découpées qu'on soupçonnerait Francis Heaulme d'avoir assisté Dieu dans cette partie du monde, et enfin l'autre rivage du Japon, les verdoyantes plaines du Kanto... et l'atterissage à Narita.

C'est dommage que je n'avais pas encore d'appareil photo... pas de photos du voyage disponible pour le moment.

Le reste du périple demain... Je vais me coucher!!